si on parlaient de nous !!!

quese passe t il ?

ce matin impossible d'entrer une image ! pourtant cela m'aurait revigorée d'avoir des fleurs dans ce blog en attendant le printemps !!.

je ne pensais pas que les souvenirs pouvaient ressurgir avec tant de clarté!! le fait de penser a ma jeunesse et a mes grand-parents me replonge dans un univers complètement déconnecté de la réalité d'aujourd'hui ! la maison était coincée entre la route et la rivière, un portail en fer en fermait l'entrée, devant une cour, derrière un pré avec quelques arbres fruitiers, pommiers et poiriers anciens, qui donnaient des fruits durs et acides, je devais les gouter avant qu'ils ne soient mûrs. la maison comprenait au rez de chaussée une cuisine, suivie de la chambre de gd père, et après une cave, sur la droite de la cuisine, une petite pièce avec la montée d'escaliers, puis derriere une autre pièce assez peu utilisée, très fraîche l'été, au premier la chambre de grand mère et la mienne avec un placard très sombre ou dormait le manteau en peau de poulain que ma tante avait donné a gd mère, il était raide de chez raide !!! a la suite des pièces habitables la grange ou gd père faisait ses sabots, avec un sol tapissé de copeaux qui assainnissaient la pièce et parfumaient l'atmosphère, les portes étaient des grndes portes de grange très épaisses, la porte de la cuisine aussi en bois plein une grosse serrure et un loquet. après la grange un local brut de pierres ou logaient les poules et les lapins, puis l'entrée du pré et ensuite en angle droit une batisse ou un cochon avait trouvé ces aises pendant les années de disette. au dos de cette batisse et le long de la rivière le jardin principal car il y en avait deux autres, un pour les haricots et petits pois, un autre pour les patates, celui-là c'etait le plus beau, celui des fraises et des tomates, des oignons et des choux du persil, mais aussi du tabac de gd père (il ne fallait pas en parler).gd mère était plus jeune que gd père, plus active aussi, elle dirigeait sa maison avec fermeté. dans son plus jeune âge, elle avait été enfant de l'assistance public (la dass maintenant) ce qui fait que nous n'avons aucun élément sur ses origines peut-être anglaises ? elle avait été nourrie au sein avec une autre enfant, qu'elle appelait sa soeur de lait, avec laquelle elle avait gardé des contacts.

c'était une machine impressionnante, ressemblant a une locomotive, bruyante et brulante, les paysans des environs venaient pour la fabrication de l'eau de vie de raisin de leurs maigres récoltes, la région n'étant pas renomée pour ses vins , plutot aigrelets, mais très agréables coupés d'eau, apréciés l'été par les grosses chaleur. grand-père n'ayant pas de vignes en achetait, peu, un litre ou deux, pour reçevoir. j'admirait la bouteille affectée a cette utilisation, je la trouvais très belle : longue et fine, sans etiquette, de couleur brique fonçé. Nous avions aussi des poules et des oies, pas de canard, gd mère disait qu'ils étaient sales, en fait elle avait peur de les perdre avec la rivière juste au bout de la cour ! des lapins aussi, tout beaux, tout gris, les poules étaient des "sussex" blanches avec une collerette de plumes noires, de bonnes pondeuses disait méméj'allais d'ailleurs piquer des oeufs frais dès que pondus pour les gober(mais plus tard) mémé disait que j'allais me rendre malade, ce n'est jamais arrivé !!! j'en ai gobé jusqu'a six d'affilé ! les oies quant a elles, et surtout les jars, volaient le linge que gd mère avait étendu sur les clôtures du jardin, c'était cocasse de les voir partir , tablier autour du cou , et gd mère après elles . une année nous avons eu un cochon, nourri des epluchures de la cuisine, de pain sec (peu) et de blé, les poules aussi avaient droit a une pâtée de pain mouillé mélangé a des orties, le blé était répandu dans la cour une fois par jour.

quelques photos de famille d'avant 1940 !!! grand mère,le clocher du village

Que mon jardin est triste ! heureusement les mésanges, chardonnerets elegants, pinsons etc y mettent un peu de couleur et d'ambiance, ils se chamaillent sans arrêt ! je suis allée sur le site d'antoinette pour voir ses débuts en pastel ! débuts prometteurs mais nous en reparlerons. je vais pour l'heure repartir en un voyage dans le temps et mes souvenirs, années 1943/44. grand-père était sabotier, artisan pur et dur, communiste de son temps ne militant pas mais ayant ses opinions, ils etaient nombreux je crois a cette époque. il fabriquait ses sabots entièrement faits main, a partir de tronc d'arbre "fayard" qu'il achetait a des paysans. arrivés dans la cour ceux-ci étaient sciés en tronçons de 0.80 a I metre dans la partie la plus belle, avec une scie longue qu'il tenait a deux mains, ma grand-mère l'aidant en face, des "hans" vigoureux etaient lancés pour rythmer le sciage. puis chaque tronçon était libéré de l'écorce, sur un énorme billot de bois de diametre au moins 0.90, il commençait l'equarissage du sabot, et a lui donner forme, puis il passait la pièce sur un établi et il continuait la forme à l'aide d'une large lame fixée a l'établi par le coté droit, c'était assez long, puis il creusait le sabot avec d'autres outils très fins. lorsque les sabots étaient terminés les clients venaient les essayer, pour se faire, gd-père marquait le pied du client ou la chaussette (quand il y en avait) avec de la teinte noire, le client enfilait son sabot et les endroits a recreuser étaient ainsi marqués, cela pouvait durer longtemps ! il fallait une semaine pour faire une paire de sabots, le client payait ou ne payait pas, ce qui mettait gd mère en rogne ! je ne pourrait pas dire le prix d'une paire de sabots, mais je crois que cela tournait autour de vingt francs de l'epoque. bien sûr avant de partir gd mère offrait la "goutte" qui était du marc de raisin de l'alambic qui venait tous les ans au mois de novembre, et s'installait au bord de la rivière "la veauce".

chaque fois que j'insère une image elle se transforme en code en mode texte, je suis donc obligée d'operer par étapes. en mode classique les intervalles de lignes sont trop importants, je ne sais pas les réduire. ce temps me démoralise !!! je vais repartir dans mes souvenirs : grand-père était maigre et sec, vouté également, il avait un trou dans la joue gauche suite a un abcès dentaire, la peau de la joue était rentré dans la machoire, mal opéré je suppose ! enfin je n'ai jamais vraiment su, mais c'était impressionnant pour moi. il n'tait pas bavard et m'appelait "petite", il disait qu'il n'avait qu'une oreille d'un coté ! j'etais perplexe ! plus tard j'ai compris qu'il faisait une plaisanterie.gd mère et lui avaient environ vingt ans d'ecart, et avaient des chambres séparées,l'une a l'étage, l'autre près de la cuisine. son lit fait d'un matelas de plumes en dessous et d'un très gros édredon de plumes en dessus, faisait qu'une fois couché il disparaissait, et je ne voyait que son bonnet de nuit a pompon, et des ronflements sonores attestaient de sa présence !

quelques fleurs ça requinque !

flute de flute ! hier j'avais fait une belle page, et puis pfrutt ! elle a disparu suite a une mauvaise manoeuvre! enfin c'est pas grave il suffit de recommencer ! hier le temps et l'ambiance étaient d'une morosité affligeante, et froid en plus , pas plus de 9° l'aprem, je n'ai pas jardiné !j 'ai écrit ma page qui a disparue ! pas de nouvelles des enfants non plus ! je pense que ma petite fille est guérie ! ce jour nous allons manger des cotis de porc pré-salés avec des lentilles d'hier, et des oranges, j'en ai trouvé de delicieuses qui viennent de Sicile, c'est la première fois aussi je ne m'en prive pas, celles du Maroc et Espagne sont très acides, ça suffit l'arnaque ! Freddy est allé faire vacciner Oscar pour la piro, c'est bon pour un an, entre les chats et chiens la vaccination coute très très cher ! je vais aller voir sur messenger s'il y a quelqu'un !

c'est la photo du tableau dont je parles dans la page précédente.en mode htlm/texte impossible de

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